Après trois ans de négociation pour tenter d’officialiser le droit à l’existence d’un jardin urbain partagé à Corsier-sur-Vevey, la propriétaire du bâtiment de 56 appartements à loyers modestes ordonne toujours, contre l’avis d’une majorité des locataires, de le détruire entièrement.
L’affaire sera jugée le 17 avril prochain.

L’affaire sera jugée le 17 avril prochain

DÉTRUIRE CE JARDIN EST UN NON-SENS !

détruire ce jardin est non-sens absolu. Un sondage auquel les locataires ont largement répondu confirme qu’une large majorité d’entre eux apprécient aujourd’hui l’aménagement réalisé et souhaitent que ce jardin perdure. Les locataires qui prennent part régulièrement à son entretien font œuvre utile. Ils valorisent un espace naturel, favorisent la biodiversité et utilisent le compost du jardin plutôt que d’encombrer celui de nos poubelles. Cette année, ce sont déjà plusieurs dizaines de kilos de légumes du jardin qui ont été distribués gratuitement aux locataires des deux bâtiments. Personne ne parvient à trouver dans cette affaire une raison valable justifiant de vouloir à tout prix anéantir un jardin, dont une partie des récoltes n’est pas encore commencée, et de le remplacer par un vulgaire terrain vague.

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